Héroïne du patrimoine : Sherry Abbott, …


None

Héroïne du patrimoine : Sherry Abbott, deux fois survivante du cancer et ambassadrice de BBDSP

10 octobre 2017 | par Larissa Cahute

Pour célébrer les 25 ans de Belle et bien dans sa peau au Canada, nous avons nommé 25 héros et héroïnes du patrimoine. Certains ont aidé notre organisme de bienfaisance à atteindre ses 25 ans d’existence en aidant les femmes et les adolescentes atteintes de cancer à se sentir de nouveau elles-mêmes, et d’autres jouent actuellement un rôle essentiel et servent de puissants porte-voix pour assurer l’avenir du programme.

Chacun de nos héros et héroïnes personnifie l’essence même de la mission de Belle et bien dans sa peau, c’est-à-dire de soutenir les femmes atteintes de cancer et de leur permettre de prendre le contrôle.

 

Sherry Abbott, survivante de deux cancers, a été nommée héroïne du patrimoine pour son rôle crucial au cours des 25 dernières années chez Belle et bien dans sa peau au Canada.

Son rôle transformateur a commencé en 1989 – avant même la fondation de l’organisme de bienfaisance – alors qu’elle n’avait que 30 ans et était atteinte d’un cancer ovarien métastatique avancé.

À cette époque, on comptait moins de 50 cas rapportés de cette maladie et le pronostic n’était pas encourageant.

Directrice des relations publiques chez Revlon Canada, Sherry avait été informée qu’elle n’avait aucune chance de survie.

« Si le taux de survie est nul, peut-être que je peux changer ça », avait dit Sherry. « J’ai mis au défi mes médecins en leur disant de ne pas m’abandonner et ‘qu’ensemble, nous pourrions marquer l’histoire de la médecine!’ »

Et c’est ce qui est arrivé.

Sherry a non seulement survécu à ce diagnostic, mais elle a également survécu à un cancer du sein près de 30 ans plus tard.

C’est cette première équipe en oncologie, composée entre autres du Dr Denny DePetrillo, de l’infirmière autorisée Leslee Thompson et du Dr Barry Rosen, qui a contribué à ce que Belle et bien dans sa peau voie le jour.

Dr DePetrillo et l’infirmière Thompson ont rapidement compris que les femmes atteintes de cancer avaient besoin d’améliorer leur qualité de vie. Plusieurs de leurs patientes vivaient difficilement leur changement d’apparence et l’impact qu’il avait sur leur famille. Ils ont donc créé Appearance Concepts Foundation of Canada, un organisme sans but lucratif pour aider les femmes atteintes de cancer à se sentir mieux par rapport à leur apparence.

Selon le Dr DePetrillo, le milieu médical à l’époque se concentrait beaucoup sur le traitement, et le concept de qualité de vie de la patiente était reçu avec scepticisme – jusqu’à l’arrivée de Sherry.

« Je me suis toujours sentie mieux quand je paraissais bien et cela a été particulièrement vrai pendant mon traitement, alors que je me sentais tout sauf jolie », dit-elle. « Un peu de rouge sur les lèvres agissait autant sur mon moral que sur mon apparence. »

Sherry a transmis ce message aux médias.

Son histoire de survivante a fait la couverture du magazine d’octobre 1990 de Chatelaine (l’article de six pages est souvent cité comme une inspiration pour de nombreux partisans de Belle et bien dans sa peau dès ses débuts).

« Sherry était la patiente idéale, car elle représentait pour nous la jeune patiente atteinte de cancer qui avait visiblement plusieurs soucis concernant... la qualité de vie », dit le Dr DePetrillo. « C’était une percée, car les gens prenaient conscience qu’il y avait d’autres problèmes que celui de la mortalité. »

Pour Sherry, que le Dr DePetrillo et l’infirmière Thompson reconnaissent et valident ces soucis « constituait un engagement puissant de me traiter comme une jeune femme, et non pas comme une maladie. »

Alors qu’il commençait à obtenir un appui de la communauté médicale, le trio a rencontré Charles Low, président à l’époque de Cosmetics Alliance Canada (anciennement l’Association canadienne des cosmétiques, produits de toilette et parfums). M. Low les a mis en contact avec l’organisation Belle et bien dans sa peau américaine, qui déjà donnait des ateliers pilotes au Canada. Partageant les mêmes objectifs, les deux groupes ont décidé d’unir leurs efforts.

Sherry a siégé au comité opérationnel pour aider à mettre le programme sur pied.

Et en septembre 1992, le tout premier atelier Belle et bien dans sa peau était donné au centre de cancer Princess Margaret de Toronto.

Sherry a continué de travailler chez Revlon Canada tout en étant bénévole auprès de Belle et bien dans sa peau; en 2003 elle est devenue gérante régionale pour l’organisation en Ontario puis en 2006, directrice générale, un poste qu’elle a occupé pendant 10 ans.

Aujourd’hui, Sherry est vice-présidente en développement d’affaires pour Pinnacle Cosmetics, mais elle appuie toujours Belle et bien dans sa peau en tant qu’ambassadrice à l’échelle internationale.

Si Sherry a joué un rôle déterminant, elle souligne que Belle et bien dans sa peau est présent au Canada grâce à la contribution de son équipe en oncologie, des patientes, de Cosmetics Alliance Canada et de l’industrie des cosmétiques.

« Ils ont été de vrais catalyseurs », dit-elle. « Le hasard a voulu qu’en tant que personne ayant été touchée, j’ai pu aider à déterminer ce que pouvait offrir l’industrie. »

« C’est l’industrie des cosmétiques qui m’a soutenue pendant mes traitements et mon rétablissement; elle m’a donné de l’espoir et a restauré ma confiance; et pour cette raison, j’appuierai toujours Belle et bien dans sa peau. »


Heritage Heroes










Test