Le pouvoir de la positivité et de l’opt…


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Le pouvoir de la positivité et de l’optimisme

6 février 2023 | par Tania Amardeil

Peu avant le début de la pandémie, en janvier 2020, mon mari a reçu un diagnostic de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) et de flutter auriculaire, un trouble du rythme cardiaque. Nos activités ont donc été perturbées, comme nos séjours dans le Sud en hiver. Puis, un ou deux mois après son diagnostic, j’en ai aussi reçu un.

J’ai remarqué du sang dans mon urine, alors je suis tout de suite allée chez le médecin. Elle m’a fait passer des examens et une échographie, suivie d’un rendez-vous chez l’urologue. Nous habitons à Pilot Mound, au sud-ouest de Winnipeg, et j’ai dû aller en ville pour mon rendez-vous. L’urologue m’a demandé de voir un spécialiste des reins et, après d’autres examens, le diagnostic a été confirmé : j’avais un cancer du rein droit.

Le septembre suivant, j’ai eu une opération pour retirer le rein, et tout était bien pendant un temps. L’été suivant, en 2021, je suis allée faire du kayak avec ma fille et, de retour à la maison, je suis allée aux toilettes en soirée et j’ai remarqué quelques gouttes de sang. Je me suis affolée et j’ai laissé un message au bureau de mon médecin. Sa réceptionniste m’a rappelée le lundi matin pour me demander de me venir immédiatement. Et un nouveau diagnostic n’a pas tardé : cancer utérin. J’ai été opérée une deuxième fois, en décembre, pour retirer l’utérus.

Mon frère est mort d’un cancer en 2013; il n’a pas eu le temps d’être opéré. Les médecins ne pouvaient rien faire pour lui et il est décédé en l’espace de quelques mois. Alors chaque fois que je recevais un diagnostic, j’étais reconnaissante de pouvoir être opérée. J’avais cette chance, alors je la saisissais. Je me disais « bon, je vais me faire opérer, ils vont tout retirer, j’ai cette chance ». J’ai sincèrement cru que j’allais vaincre cela. Quand on a un cancer, je crois qu’il faut être positif, avoir une bonne attitude et s’entourer de gens positifs.

Après les chirurgies, j’ai eu six séances de chimiothérapie. Cela n’a pas été facile. Après chaque traitement, j’étais bien pendant deux ou trois jours puis je réagissais durement, au point d’être alitée pendant trois ou quatre jours, totalement exténuée et nauséeuse. J’ai gardé un journal tout au long de mon traitement, notant comment je me sentais chaque jour – goût métallique dans la bouche, engourdissement et picotements dans une jambe. J’ai aussi souffert mentalement. Je pleurais beaucoup de façon imprévisible. Je trouvais intolérable d’être alitée, incapable de faire quoi que ce soit. Je ne suis pas du genre à rester assise à ne rien faire. Je suis une personne active. J’ai 73 ans et j’aime être active – le kayak, la pêche, jouer avec mes petits-enfants, voyager avec mon mari, jardiner. Mais ces jours-ci, j’ai moins de force et je ne dois pas m’exposer au soleil.

La perte de mes cheveux pendant la chimio ne m’a pas vraiment dérangée. Mais j’ai participé à des ateliers Belle et bien dans sa peau sur les soins de la peau et les cosmétiques, et c’était magnifique. J’avais besoin de soutien. J’avais la peau sèche, la tête chaude et le corps me démangeait partout. J’ai aimé apprendre sur la crème solaire, le maquillage et la création de sourcils d’apparence réaliste. L’animatrice était terre à terre, les conseils étaient pratiques. Cela m’a beaucoup plu.

L’atelier m’a également aidée à me sentir plus positive. Ce qui me ramène à ce que je disais à propos de l’attitude. Je crois que c’est si important de garder un état d’esprit positif, d’être optimiste, de croire que le traitement fonctionnera et de savoir que je serai de nouveau bien. Pour toute personne qui doute, ce type d’atelier peut aider à donner de l’espoir. Et tout le monde a besoin d’espoir et de trouver une façon de rester positif pendant un cancer.


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