Héroïnes du patrimoine : nos inspirante…


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Héroïnes du patrimoine : nos inspirantes bénévoles depuis 25 ans

15 septembre 2017 | par Larissa Cahute

Pour célébrer les 25 ans de Belle et bien dans sa peau au Canada, nous avons nommé 25 héros et héroïnes du patrimoine. Certains ont aidé notre organisme de bienfaisance à atteindre ses 25 ans d’existence en aidant les femmes et les adolescentes atteintes de cancer à se sentir de nouveau elles-mêmes, et d’autres jouent actuellement un rôle essentiel et servent de puissants porte-voix pour assurer l’avenir du programme.

Chacun de nos héros et héroïnes personnifie l’essence même de la mission de Belle et bien dans sa peau, c’est-à-dire de soutenir les femmes atteintes de cancer et de leur permettre de prendre le contrôle.

Nous n’aurions pu atteindre 25 années d’histoire sans nos dévouées bénévoles; ces deux femmes appuient notre cause depuis le tout premier jour.

Rencontrez Joan et Jeannette, bénévoles depuis 25 ans au Québec et héroïnes du patrimoine de Belle et bien dans sa peau.

 

JOAN MICHETTI

MONTRÉAL, QC

Q : Qu’est-ce qui vous a décidée à devenir bénévole de Belle et bien dans sa peau il y a 25 ans?

Quand le programme Belle et bien dans sa peau a été lancé à Toronto en septembre 1992, j’ai offert d’aider à le lancer à Montréal. Ma carrière de bénévole avec BBDSP a commencé avec cette offre, après avoir participé au tout premier atelier donné à la Société canadienne du cancer à Montréal en novembre 1992.

Je suis devenue chef d’équipe à l’Hôpital général juif et au fil du temps, j’ai dirigé des équipes à l’Hôpital Général et à l’Hôpital Royal Victoria, puis quelques années plus tard, j’ai organisé des ateliers pour adolescentes à l’Hôpital de Montréal pour enfants et à l’Hôpital Sainte-Justine.

J’ai eu un coup de cœur dès le début, mais j’étais nerveuse et je manquais d’assurance quand j’ai donné mon premier atelier : je me demandais comment j’allais gérer mes émotions. Mais depuis ce premier atelier, je sais qu’en donnant de mon temps et en partageant mes compétences, j’aide les participantes à retrouver la femme qu’elles étaient avant d’avoir un cancer. C’est un honneur et un privilège de faire du bénévolat pour ce programme qui a aidé tant de femmes durant un moment éprouvant de leur vie.

Avec BBDSP, j’ai eu la possibilité de redonner à la communauté tout en faisant quelque chose que j’aime.

Comme d’autres bénévoles de ce formidable programme, je sens que je reçois plus que je donne.

Q : Quel est votre plus beau souvenir d’un atelier?

Je me souviens d’une femme qui disait que son apparence physique avait tellement changé qu’elle ne pouvait plus se regarder dans le miroir; elle était malheureuse et disait avoir l’air d’une extra-terrestre.

Elle avait recouvert tous les miroirs de la maison parce qu’il lui était trop pénible de se regarder.

À la fin de l’atelier, elle était très heureuse de son apparence et sûre qu’elle pourrait réussir cela chez elle.

Le lendemain, elle a appelé pour nous dire qu’elle avait tant appris à l’atelier qu’en arrivant à la maison, elle avait découvert tous les miroirs; elle était fière de son apparence et se sentait de nouveau elle-même, non plus une extra-terrestre.

 

JEANNETTE VALMONT

MONTRÉAL, QC

Q : Qu’est-ce qui vous a décidée à devenir bénévole de Belle et bien dans sa peau il y a 25 ans?

Il y a trente-cinq ans, je suis devenue une bénévole de L’espoir c’est la vie, un groupe de soutien pour personnes atteintes de cancer à l’Hôpital général juif de Montréal.

Pendant ces années, j’ai eu 4 chirurgies de la colonne qui n’ont pas réussi, une maladie auto-immune grave et un cancer thyroïdien.

Toutes ces épreuves ont sérieusement limité mes capacités physiques et mon apparence physique a souffert des multiples effets secondaires. L’apparence a toujours été un aspect important pour moi.

Il y a vingt-cinq ans, j’ai été invitée à une séance d’information pour le lancement à Montréal d’un nouveau programme appelé Belle et bien dans sa peau. Il n’y a pas de mots pour exprimer ma joie de participer à un programme qui enfin se concentrait sur les effets du cancer et de son traitement sur l’apparence physique.

Joan Michetti et moi avons donné le premier atelier à l’Hôpital général juif.

Je suis restée impliquée parce que ce programme est toujours aussi gratifiant, à l’écoute, et il est l’un des cadeaux les plus importants que peut recevoir une femme atteinte du cancer.

 

Q : Quel est votre plus beau souvenir d’un atelier?

Je n’ai pas de moment favori, mais je ressens une grande joie de voir qu’on peut offrir ce cadeau à des femmes qui n’auraient jamais rêvé de posséder d’aussi beaux produits, de recevoir des conseils d’experts, et un accueil et un soutien formidables.

 


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