J’avais imaginé mes 18 ans de façon bien différente. J’avais prévu de commencer l’université à l’automne 2020, mais le cancer avait d’autres plans pour moi. Depuis quelques mois, je sentais une bosse au-dessus de mon genou. Les médecins ont tenté de me rassurer en affirmant que ce n’était pas un problème. Mais quand j’ai compris que cette bosse n’était pas bénigne, c’était au moment de la COVID et je savais que je devais prendre ma santé au sérieux.
Après plusieurs échographies et de CT-Scan, j’ai reçu un diagnostic d’ostéosarcome au fémur gauche. J’ai alors commencé un traitement de six séances de chimiothérapie. Mon équipe de soin m’a bien guidée pour le programme de traitement en m’expliquant ce qui suivrait et à quoi je pouvais m’attendre. Mais malgré cela, je me suis sentie seule pour faire face à un cancer à un si jeune âge. Je ne connaissais personne qui vivait ce que je vivais. Toutes les personnes que je connaissais, et qui avait mon âge, commençaient leurs cours à l’automne, et moi je tentais de composer avec la coloration jaunâtre sous mes yeux et la pâleur de mon visage à cause du traitement. Le cancer traitait mon corps et mon esprit comme un terrain de bataille physique et émotionnel.
Il y avait des jours où je me sentais « bien », mais mes cheveux clairsemés, mes cils et sourcils peu fournis racontaient une autre histoire. Ce sentiment me venait soudainement, un regard dans le miroir et je ne me voyais plus. C’est à ce moment que ma travailleuse sociale m’a recommandé l’atelier Belle et bien dans sa peauMD. Ils m’ont appris qu’il y a des ateliers spécialement pour les adolescentes qui, comme moi, vivent des expériences semblables. Et que je pourrais apprendre comment gérer les changements physiques qui survenaient.
J’étais loin d’imaginer ce que me réservaient les ateliers. J’ai appris quels types de produits répondraient à mes besoins, comment composer avec ma peau jaunâtre, les cils et sourcils épars, et aussi comment m’amuser avec le maquillage et créer des looks. Surtout, je me suis vue dans le groupe. J’admets que je suis trop timide pour initier une conversation avec d’autres adolescentes en ce moment, mais cela comptait beaucoup pour moi de voir d’autres filles de mon âge traverser une épreuve comme la mienne. Parfois, c’était comme si, entre amies, nous nous préparions pour une sortie : nous partageons des conseils, des trucs, nous nous complimentions sur nos looks pendant que les formidables bénévoles nous encourageaient à être créatives. Les séances de chimiothérapie, où j’allais seule en raison des mesures imposées par la COVID, me donnaient des nausées et m’épuisaient, mais les ateliers étaient un refuge.
Quand je me sens découragée concernant ce que je vis et mon apparence, je tente d’être créative avec le maquillage, j’utilise les astuces apprises pendant les ateliers, puis je me sens moins mal dans ma peau. En tant que nouvelle patiente atteinte de cancer, les changements sur l'pparence physique sont parfois l’aspect le plus difficile à surmonter. Quand j’ai commencé à reprendre le contrôle de mon apparence, j’ai alors commencé à reprendre le contrôle de ma santé mentale. Je n’avais aucune idée comment m’y prendre pour me sentir mieux avant cela. Maintenant, je vais trouver une prothèse capillaire ou un foulard de couleur amusante auxquels je vais agencer mes sourcils et mon rouge à lèvres!
Un mot aux adolescentes qui viennent de recevoir un diagnostic et qui lisent ceci : n’hésitez pas à vous inscrire à un atelier. Je sais que vous croyez sans doute que personne ne peut se sentir comme vous en ce moment, mais croyez-moi, il y a une fabuleuse communauté ici et elle vous attend. Vous ne méritez pas de vivre cela toute seules.
Doublez l’impact de votre cadeau. Jusqu’au 31 décembre, vous avez l’occasion spéciale de soutenir des adolescentes atteintes d’un cancer, comme Sarah, car les Cosmétiques Mary Kay ltée. égaleront le montant de votre cadeau, ce qui signifie qu’il vaudra deux fois plus.*
*Jusqu’au 31 décembre, les Cosmétiques Mary Kay ltée. égaleront le montant des dons des individus jusqu’à concurrence de 25 000 $.