Connexion, communauté et positivité — C…


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Connexion, communauté et positivité — Comment j'ai trouvé la force pendant mon traitement

8 septembre 2025 | par Tania Amardeil

Le cancer est présent dans ma famille — il a touché six de mes huit frères et sœurs, ma mère, ma tante, ma grand-mère, mes cousins et même ma nièce et mon neveu. Mais je n'ai jamais laissé cette maladie me définir. Je n'aime même pas utiliser le mot « C » — je l'appelle « l'intrus indésirable ». Il s'est infiltré dans mon corps et maintenant, nous travaillons simplement à le faire sortir. Je ne lui permets pas de me contrôler ou d'avoir autorité sur mon corps.

Tout au long de mon traitement, certaines choses sont restées constantes dans ma vie, et cela m'aide à garder les pieds sur terre. J'ai continué à travailler, parce que j'aime mon travail et qu'il me donne un sentiment de normalité. Mes enfants sont là pour moi : je suis mère célibataire de quatre enfants, des triplées de 22 ans et un fils de 24 ans. J'adore me promener avec mon petit Havanais de neuf ans et lire des thrillers psychologiques.

Ma foi a été une autre source constante de force. Lorsque j'ai eu une récidive de cet intrus indésirable, j'ai beaucoup prié. Je me disais : « Je ne peux pas revivre ça une deuxième fois. Seigneur, que fais-tu ? » Et j'ai reçu un message me disant que ce n'était pas un chemin que je devais parcourir seule, mais que ce serait un cheminement communautaire pour moi. J'ai tendance à m'isoler, surtout dans les moments difficiles. Grâce à ce message, je suis restée en contact avec les autres et j'ai partagé mon parcours, notamment au sein du groupe de femmes de mon église. Nous traversons tous des épreuves dans notre vie, et j'espère qu'en partageant la mienne, j'aiderai les gens à mieux comprendre leurs propres difficultés et à savoir qu'ils ne sont pas seuls ou coincés. Je sais qu'il y a une fin à tout cela.

Et cela ne s'est pas limité à ma communauté religieuse. Une fois que j'ai décidé de surmonter mon habitude de m'isoler des autres, j'ai été surprise de voir à quel point cette communauté s'était élargie. De plus en plus de personnes extérieures à mon église, extérieures à ma foi, ont commencé à m'accompagner. Elles m'envoient des SMS, passent me voir, m'apportent des repas, m'accompagnent en promenade et assistent même à mes rendez-vous. Cela m'a vraiment remonté le moral, m'a encouragée et m'a inspirée. Je me sens soutenue et épaulée.

Cette communauté s'étend également à Belle et bien dans sa peau (BBDSP). Perdre mes cheveux a été très difficile pour moi. J'ai pleuré pendant des semaines à l'idée de ce qui m'attendait. Je viens d'avoir 61 ans, mais je ne me sens pas vieille, et je ne voulais pas avoir l'air vieille ou malade. Mes cheveux ont commencé à tomber deux jours avant mon atelier BBDSP. Je me sentais vraiment abattue. J'ai failli ne pas y aller. Mais je suis tellement contente de l'avoir fait, car l'atelier m'a vraiment aidée à surmonter cette épreuve. 

J'ai adoré la façon dont la bénévole parlait de la perte de cheveux, avec tant de calme et de naturel. Elle enlevait sa prothèse capillaire, en mettait une autre, puis passait à un bandeau. Quelque chose s'est ouvert en moi lorsqu'elle l'a fait de cette manière. Je me suis sentie libérée. J'ai réalisé que je n'étais plus attachée à mes cheveux et que leur perte n'était pas grave. La perte de mes cheveux m'avait semblé être la fin du monde, mais l'atelier m'a aidée à comprendre que les cheveux ne sont que des cheveux. Ils ne définissent pas qui je suis. Cette nouvelle perspective a changé toute la trajectoire de mon parcours. En gros, l'atelier m'a redonné ma vie. Cela m'a donné beaucoup de force. En prime, je m'amuse beaucoup avec les prothèses capillaires, en essayant différentes coiffures et couleurs.

Mon état d'esprit positif m'a vraiment aidée à traverser cette épreuve. La prière, les liens sociaux, la communauté : tout cela a joué un rôle déterminant. Et je considère vraiment cela comme un parcours, pas seulement un parcours médical et physique, mais aussi une transformation mentale, spirituelle et profonde. Je n'ai pas à m'inquiéter de cet intrus indésirable dans mon corps, car c'est le rôle de mon équipe médicale. Ma responsabilité est de veiller à rester en aussi bonne santé que possible, physiquement et mentalement. Je ne me concentre pas uniquement sur le cancer, mais aussi sur mon propre bien-être. 
 









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